Vancouver Community Network
Vancouver Community Network (VCN) est un organisme de bienfaisance à but non lucratif, dirigé par ses membres, qui veille à ce que personne ne soit laissé pour compte à l’ère du numérique et améliore la prestation de services et les capacités en matière de technologies de l’information des organismes communautaires et/ou du secteur social à but non lucratif. Lancé comme le freenet du Grand Vancouver, ou premier moyen public d’accès à Internet, l’organisme a connu autant de changements rapides que la technologie elle-même. De nos jours, VCN concentre ses efforts sur les jeunes, les personnes défavorisées du Downtown Eastside et les seniors, en favorisant l’inclusion numérique et la justice sociale.
VCN remplit cette mission depuis 1993 et continue à s’engager dans des activités, projets et partenariats destinés à améliorer les connaissances, l’expérience et la productivité des individus, des organisations et des réseaux par le biais d’un meilleur accès à Internet et aux technologies de l’information et de la communication (TIC), et de leur utilisation efficace. Le mandat de VCN consiste à promouvoir un accès universel à Internet, mais cet accès universel ne se limite pas à fournir les éléments de base des logiciels, du matériel et de la connectivité. En fait, l’accès universel à Vancouver dépend également du niveau de formation, d’éducation et d’aisance à utiliser ces technologies.
Qu’est-ce que la fracture numérique ?
Au fur et à mesure que la technologie s’intègre dans la vie quotidienne, elle devient progressivement un outil essentiel et nécessaire pour la communication, les services gouvernementaux, la participation politique, les affaires et le commerce. Cependant, cette intégration repose sur le présupposé de l'”égalité d’accès” : l’idée que ces technologies sont accessibles à toute personne voulant les utiliser. En réalité, ce n’est pas le cas – il existe une fracture numérique.
La “fracture numérique” est un concept qui décrit la distribution et l’accessibilité inégales des technologies de l’information et de la communication (TIC). Cette disparité se traduit souvent par un “fossé” entre les personnes qui disposent d’un accès suffisant et efficace aux TIC, telles qu’Internet, et celles pour qui ce n’est pas le cas. De nombreuses variables peuvent constituer des facteurs déterminants de la fracture numérique, notamment des facteurs physiques (handicaps physiques tels que la paralysie, la cécité et la surdité, qui représentent des obstacles physiques à l’accès), socio-économiques, politiques, démographiques (âge, ethnicité et sexe), géographiques (zones urbaines ou rurales, et pays “développés” par rapport aux pays “en développement”) et culturels.
“Réduire la fracture numérique” signifie combler le fossé entre l’inaccessibilité aux TIC et la capacité à accéder à ces technologies et à les utiliser. L’accessibilité désigne la mesure dans laquelle une personne peut accéder à quelque chose et l’utiliser. Cela signifie qu’une personne doit avoir à la fois l’accès physique à la technologie elle-même et les connaissances ou les compétences nécessaires pour l’utiliser.